En 2019, j’ai réussi à être actif 283 jours. Je me suis laissé 82 jours de repos sur les 365 jours de l’année. Sachant qu’il y a 52 semaines, ça fait une moyenne 1,6 jours de repos par semaine. Mes nombreux voyages créant de longues périodes de repos inhabituelles d’une à deux semaines, c’est la régularité qui m’a permis de maintenir la moyenne en dessous des 2 jours.
J’ai passé 370h à faire du sport cette année pour parcourir 5.532 km. J’ai avalé 59.171 mètres de dénivelé positif, ce qui équivaut à grimper plus de 7 fois l’Everest !
Contrairement à ce que je pensais, mon jour le jour le plus actif n’est pas le samedi ou le dimanche mais bien le mercredi. C’est mon jour de télétravail et où je peux donc faire du sport plus longtemps sans perdre de temps pour me rendre au boulot. Même si je m’y rends à vélo, c’est plutôt tranquille et je ne considère pas vraiment comme du sport.
J’ai dépassé pour la première fois les 1.500 kilomètres en course à pied ! À titre de comparaison, l’année passée j’avais couru 530 km et 790 km lors de mon année record de 2012.
Pour résumer, j’ai tout simplement réussi à tripler mon kilométrage de 2018 mais surtout doubler celui de 2012, mon année record !
Une performance qui ne se reproduira pas de sitôt.
Pour y parvenir, j’ai petit à petit augmenté les distances de mes sorties.
En 2018 je ne faisais que des 5 ou 10 kilomètres et ne dépassant jamais 15 kilomètres sur les "longues" sorties du week-end.
Un an plus tard, ma nouvelle boucle favorite mesurait 15 kilomètres. Tout a commencé un beau matin de Février lorsque je suis parti pour une douzaine de kilomètres en ayant repéré un nouveau parcours sur Strava, quand je me suis perdu et je ne suis rentré qu’après 21 kilomètres. Deux mois plus tard, ma nouvelle boucle était enfin rodée et deviendra ma nouvelle sortie bihebdomadaire.
Plus tard dans l’année, alors que je préparais le marathon a base de sorties longues, les semi-marathon étaient devenus courants.
J’ai dépassé pour la première fois les 10.000m de dénivelé positifs en courant pour atteindre à quelques mètres près les 11 kilomètres vertical.
C’est pas énorme mais 2.7 fois plus qu’en 2018 et un nouveau record pour moi.
En 2019, j’ai passé 140 heures à courir ce qui représente une augmentation de 250% par rapport à 2018 où j’avais passé "seulement" 40 heures.
100h de plus à courir que l’année dernière, c’est plutôt pas mal.
Et contrairement au vélo où j’ai passé pas mal d’heures en intérieur, je n’ai couru qu’une seule fois sur un tapis.
En février j’ai participé au Forest Trail que j’avais déjà fait en 2014. Déjà, lors de ma première participation la pluie était tombée à flot toute la semaine précédent l’épreuve et le parcours était extrêmement boueux et glissant.
Rebelote cette année, vous pouvez lire mon résumé de la course si vous voulez en savoir plus.
Le résultat est cependant plutôt positif. Une 20ème place sur 357 participants et d’excellentes sensations malgré les conditions.
L’augmentation progressive des distances sur mes sorties m’avait fait penser que je serais mieux préparé pour le marathon cette année que je l’ai été en 2012.
J’ai essayé de mettre toutes les chances de mon côté en maîtrisant de bout en bout l’alimentation avant et pendant l’effort à l’aide de boisson isotonique et de gels, que j’avais testé à l'entraînement, mais qui n’a pas fonctionné le jour de la course.
Rien n’est allé ce jour là. D’énormes ampoules ont commencé à se former dans les 10 premiers kilomètres malgré la crème anti-frottement. Les jambes étaient lourdes malgré la semaine de repos.
J’ai aussi mal vécu cette seconde expérience que ma première et si prochaine fois il y a, ça ne sera pas de sitôt. J’ai beaucoup souffert et ça m’a empêcher de prendre du plaisir.
Je me suis rendu compte que ce genre d’événement était trop gros pour moi que je me mettais trop la pression. Si je prends plus de plaisir à l'entraînement que pendant les compétitions, à quoi bon ?
En vélo également, 2019 aura été l’année de tous les records pour moi. Je n’ai jamais autant été sur un vélo que cette année.
En 2018, première année où je comptabilisais sérieusement mes déplacements vélotaf, j’avais roulé un peu moins de 1.800 kilomètres.
Mon objectif de 2019 était donc tout simplement de dépasser les 2.000 kilomètres.
Cependant, je n’avais pas imaginé que j’allais me passionner autant pour le vélo de route. J’avais déjà atteint mon objectif à la moitié de l’été.
Je n’avais encore moins envisagé que j’allais investir dans un Home trainer.
Au final, j’ai passé plus de 250h assis sur une selle pour gravir 44000 m de dénivelé positif sur un total de 5250 km.
Type | Nombre | Distance | Temps | Dénivelé |
---|---|---|---|---|
Route | 28 | 2723 | ||
VTT | 14 | 428 | ||
Home-trainer | 21 | 674 | 24h 9 min | 9960 |
Déplacements | 248 | 1424 | 79h 41min | 5907 |
Total | 311 | 5250 | 251 h, 46 min | 44000 |
En 2019, ma pratique du vélo s’est métamorphosée et deux événements sont venus chambouler ma routine.
Quelques sorties sur route avec des vélos qu’on m’avait prêté ou sur mon vieux vélo Peugeot auront suffit à me rendre addict.
Fin mai, je m’offrais un nouveau vélo de route pour mon anniversaire. A partir de ce moment et jusqu’à fin Octobre, rare ont été les week-ends sans une sortie route.
Cette nouvelle pratique m’a permis de découvrir de nouvelles sensations, mais aussi de partir en exploration pour découvrir des endroits inconnus et réaliser des rêves.
Jamais auparavant je ne me sentais capable de longues sorties.
Tout a commencé en ralliant Toulouse à Conilhac par le canal du midi. J’ai tellement content à la suite de ce défi que j’ai renouvelé l’expérience plusieurs fois en vélo de route et allant cette fois-ci en Dordogne.
Avant 2019, je n’avais jamais dépassé 50 kilomètres sur un vélo et j’ai maintenant plusieurs sorties de 150km à mon actif.
J’ai aussi réalisé ma sortie avec le plus de dénivellé(2836 m) en montant le Col de Pailhères.
Grâce à mon vélo de route, j’ai très vite pu passer à l’étape supérieure. En ayant pris autant de plaisir sur mon vélo durant tout l’été, je ne m’imaginais pas réduire la fréquence de mes sorties lorsque le froid et les courtes journées allaient s’installer.
Je pensais jusque là que le vélo virtuel n’était accessible qu’aux professionnels, puis j’ai découvert Zwift. J’étais devenu accro avant même de l’essayer. Pouvoir faire des sorties virtuelles depuis chez soi avec un Home-trainer1 connecté et interactif étaient en fait devenus assez courant.
J’en ai rêvé de longues semaines. J’ai longtemps essayé de me raisonner mais il était déjà trop tard. Moi-même amoureux de nature et de grands espaces, je n’aurais pas cru si quelqu’un m’avait dit que j’allais passer des heures à souffrir sur un vélo d’appartement. Mais sans même l’essayer, je l’avais déjà adopté et j’ai craqué juste après mon Marathon en Octobre.
Le Home-trainer m’a permis de faire du vélo tôt le matin en alternance avec la course à pieds, ce qui m’était impossible auparavant de par le manque de luminosité qui rendait la pratique assez dangereuse de nuit sur de petites routes.
Il m’a surtout permis de cumuler les dénivelés positifs. C’est fou à quel point on peut transpirer sur un vélo en intérieur ! Grâce au Home-trainer, j’ai monté 10.000 mètres en seulement 2 mois. Certain disent que c’est triché mais je vous assure ça fait autant mal aux jambes, voire plus !
Quoi qu’il en soit, grâce à Zwift, j’ai pu être plus régulier et varier les efforts.
Sans même m’en rendre compte, j’avais progressé. Les gens autour de moi me l’ont fait comprendre. Je me sens plus fort lorsque je vais faire du VTT
Comment ne pas mentionner cette aventure ? J’ai longtemps rêvé de vivre cette expérience.
Mon premier 100 kilomètres, partagé avec mon épouse et mon père. Une journée entière sur le vélo le long du canal du midi sous une météo parfaite. Que du bonheur !
Pour en savoir plus, vous pouvez lire le récit de cette aventure.
Après avoir rallié Toulouse au lieu où j’ai grandi, de nouveaux horizons que je n’avais jamais imaginé se sont présentés à moi. La prochaine étape était de me rendre chez mes beaux-parents en vélo en Dordogne et en solitaire cette fois-ci.
Je suis parti de Toulouse pour cette épopée le même jour que les cyclistes du Tour de France. Tout un symbole !
Lors des deux précédentes aventures, je suis rentré à Toulouse en voiture.
Cette fois-ci, Noushka étant jalouse a souhaité se joindre à moi.
Un nouveau défi se présenta alors à nous : Nous rendre chez mes beaux-parents en Dordogne sans voiture et ainsi faire l’aller et le retour en vélo en transportant toutes les affaires nécessaires. Nous avons profité d’un long week-end de quatre jours pour pouvoir profiter un peu sur place tout de même.
Nous avons acheté un porte-bagage de selle et une sacoche de 20L et avons réussi à y rentrer le nécessaire, y compris mon MacBook car j’avais prévu de faire du télétravail là bàs le lendemain.
Je n’avais déjà pas passé beaucoup d’heures dans l’eau en 2018. J’ai tout juste fait mieux en 2019.
Type | Nombre | Distance |
---|---|---|
Piscine | 11 | 15km |
Eau libre | 6 | 6km |
Total | 17 | 21km |
J’ai quelques éléments d’encouragements. En 2019, j’ai nagé 3 fois un 2000m dont une fois 2500m.
Néanmoins, c’est toujours le sport qui me plait le moins dans le triathlon et je n’arrive pas à rester consistant tout au long de l’année. En effet, dès que le froid s’installe, je ne prends plus autant de plaisir à aller nager.
La natation rentre très difficilement dans ma routine matinale.
Tout d’abord, je suis obligé de pratiquer dans les horaires d’ouvertures et ces dernières ne sont pas aussi matinales que moi.
Mais lorsque j’y vais à l’ouverture, la piscine est par deux types de personnes :
Je me retrouve donc à doubler et me faire doubler en permanence et c’est loin d’être agréable. De plus, mettant rarement mes lentilles de contact de si bon matin, je n’y vois pas grand-chose dans l’eau et il m’est souvent difficile de voir au loin si je peux doubler ou non.
Je ne me sens pas aussi libre qu’en course à pied et sur le vélo.
En 2018, je m’étais essayé sur la discipline et ça m'avait plu.
En 2019, j’ai réitéré deux fois l’expérience
Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez lire le récit de mon triathlon de Toulouse 2019.
Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez lire le récit de mon triathlon de Saint-Gaudens 2019.
2019 aura été mon année sportive la plus aboutie.
Une année pleines de nouvelles expériences mais surtout un kilomètrage que je n'avais jamais atteint jusqu'à présent.
Tous ces kilomètres avalés n’auront pas été de tout repos. Même si l'allongement des distances à été progressif, mon corps n'a pas toujours approuvé et a su me le faire comprendre : En addition des douleurs chroniques aux ischio-jambiers et adducteurs, la grosse nouveauté cette année aura été mes nombreuses douleurs aux genoux qui, pour me compliquer un peu plus la tâche, n'auront cessés de se déplacer. Devant ou derrière, à l'intérieur, à l'extérieur, en haut ou en bas, j'ai pu découvrir une étonnante palette de douleurs autour des genoux qui ne m'avaient jusqu'alors jamais embêtés. Ces blessures m'ont permis de constater l'efficacité des ondes de choc réalisés par mon kiné qui m'auront permis de continuer à faire du sport sans besoin de repos supplémentaires.
Heureusement, même si certaines douleurs semblaient très alarmantes, elles n’auront été, avec le recul, que des petis bobos et je n’y pense déjà plus quand je regarde en arrière pour voir ce que j’ai accompli cette année.
L’année 2020 s’annonce pleine de surprises et de nouvelles expériences. Rendez-vous dans un an !