Le dernier jour de ma semaine de bikepacking au Pays-bas et dans les ardennes Belges était particulièrement froid. J’ai eu de la neige sur les routes mais aussi du verglas.
La descente du col de Haussire, point culminant de mon aventure, était complètement verglacée et m’a coûté une chute ainsi qu’une glissade sur une vingtaine de mètres. Je rejoins la route principale en terminant une bonne partie de la descente à pieds car mon vélo était incontrôlable sur la glace puis j'ai terminé mon aventure quelques kilomètres plus bas, à la Roche-en-Ardenne.
Je mets le vélo dans la voiture de mon père qui était venu me chercher puis nous avons pris la route le lendemain pour retrouver le sud de la France.
Je range le vélo au garage sans le nettoyer. Grosse erreur.
Plus d’un mois plus tard, le 1er Mars, je décide de ressortir le vélo pour profiter du beau temps. Le vélo est complètement rouillé. La chaîne est dure comme de la pierre, la cassette est bloquée, le pédalier ne tourne plus.
Un détail important m’avait échappé. Du sel avait été versé sur les routes verglacées pour faire fondre le verglas et éviter que la chaussée soit glissante. En effet, le sel permet à l’eau de rester liquide jusqu’à -12°C contre 0°C habituellement.
On voit bien le dépôt de sel sous la rouille.
Une seule chose à faire : désosser complètement le vélo et le nettoyer en intégralité.
C’était beaucoup de travail mais je suis satisfait du résultat. La rouille est de l’histoire ancienne. Je retrouve mon vélo en état de fonctionnement.
Après presque 10.000 kilomètres de bons et loyaux services, je profite de l’occasion que mon vélo soit impeccable pour le mettre en vente.